Maître ? Maaaaaaaîîîîîîîîîî-aîtreuh ?! Vieux chnoque ! Vous êtes ooooooooùùùùùùùùù ?
Décidément ce n’était pas son jour... Fleur ne trouvait pas Bowen et ça voulait dire qu’elle était dans le trouble. Oh que oui ! Parce que Fleur n’avait pas le droit d’être en dehors du camp des Dragonniers si Bowen n’était pas avec elle. Ils étaient venu ensemble à la ville, mais voilà qu’elle l’avait perdu ! Fleur était devant un dilemme. Si elle ne cherchait pas Bowen, elle était fautive, mais si elle le retrouvait en effet, elle était certaine de se faire chicaner sévèrement par lui. Ah et puis zut ! Pourquoi ça arrivait toujours ce genre de choses ? Ce n’était pas de sa faute si elle s’était un peu attardée ! Après tout, ce n’était qu’au vendeur de fruits de ne pas avoir des melons qui sentaient si bon... au vendeur de bijou de ne pas avoir d’aussi belles pierres scintillantes... qu’au... Enfin vous voyez le genre.
Fleur se secoua la tête et se décida. Bon... Il fallait qu’elle trouve Bowen. Pas juste qu’elle n’était pas censé être seule mais il fallait qu’elle rentre à un moment donné et elle ne connaissait pas cette partie de la ville. Non seulement elle allait être chicané, mais en plus elle ne savait pas où elle était et elle risquait de manquer le souper en cherchant son chemin. Pfffffffffff !
BOOOWWWWEEEENNNNN ? appela-t-elle à nouveau.
Pas de réponse. Elle soupira et partie dans la ruelle en donnant un coup de pied dans la garnotte. Bon... Par où commencer pour trouver Bowen... Fleur n’avait vraiment aucune idée. Il ne se trouvait probablement pas dans l’allée des marchands. Non non probablement pas. En tout cas, certainement pas chez les marchands de bijoux. Avec leurs jolies colliers et les beaux petits bracelet en fils de... Non non non ! Il fallait retrouver Bowen ! Elle décida de commencer par trouver où voudrait potentiellement, peut-être, on ne sait jamais, dans un avenir prochain, éventuellement, si le hasard était de son bord, être Bowen. Elle pensa à la taverne puis raya cette option de sa petite tête d’enfants. Son maimaitre adoré ne pouvait probablement pas être là. Je veux dire... Le souper était servit gratuitement au camps des Dragonniers. Pourquoi d’autres donc diable voudrait-il être dans une taverne ? En effet, en effet ! il n’y avait absolument aucune autre raison à part manger. Et boire du jus de fruits. Mais comme Fleur était fatiguée et n’avait pas envie de penser tout de suite à un autre endroit, elle décida tout de même de s’y rendre.
Il était tout de même assez miraculeux que Fleur ne se souvienne pas du chemin pour retourner au champ, mais qu’elle se rappelle parfaitement de celui la taverne où elle avait mis les pieds seulement une fois... Nonobstant ce fortuit hasard, elle se rendit dans un laps de temps remarquablement assez court dans ledit lieu. La taverne, à cette heure, ne sentait pas particulièrement bon. Pour être honnête, ça sentait même mauvais... Peut-être l’aubergiste avait-il fait brûler son souper ou peut-être y avait-il trop d’hommes et pas assez de déodorant ? Quelqu’en était la raison, Fleur trouvait que ça puait pas mal et se pinça le nez. Bleuh... Elle examina les lieux rapidement, cherchant du regard Bowen. Non, aucun vieux crouton débilitant en vue ! Elle allait sortir lorsqu’elle entendit quelqu’un demander un autre verre. L’aubergiste lui amena une pinte, comme il l’avait demandé ( c’était sûrement de l’eau ) et l’homme ( car s’en était un ) la vida en quelques secondes. Il se leva ensuite, paya et sorti. Fleur, qui n’avait pas vraiment d’autres idées où chercher pour Bowen et qui commençait sérieusement à s’ennuyer ( Fleur qui s’ennuit + sans Bowen = généralement pas mal de troubles ). Elle décida donc de suivre l’homme qui, comme dit plus haut, se leva, paya et sorta. Elle lui suivit pendant un moment très très court et c’est alors que ça arrive.
Dans les histoires, les choses les moins opportunes arrivent toujours, bien entendu, au moment le moins opportun. Bref, ce qui adonne pas arrive toujours que ça adonne vraiment pas. Ou, quand ça va te mettre dans la marde, t’es garanti que ça arrive drette au mauvais moment ! C’est exactement ce qui arriva à Fleur. Elle senti un pincement sur le côté, un tirement sur le dessus de la tête, un tiraillement sur le gros orteil. Elle savait ce que ça voulait dire et ce n’était pas bon signe. Bien entendu, étant toute petite, elle ne le contrôlait pas. Ce n’était comme son père qui, lui si grand, si adulte et si mature avait un toooootal contrôle dessus. Mais Fleur, elle, la pauvre petite et innoncent pauvre petite Fleur, avait encore bien du mal. Un minute elle était une petite fille et l’autre, après une certaine douleur il fallait l’avouer, car ce n’était pas plaisant, ah ça non pas du tout, elle devint un renard. Mais pas n’importe sorte de goupil, oh non, oh non. Alopex lagopus mon cher, un [url="http://th07.deviantart.net/fs50/150/f/2009/301/4/5/Audition_for_new_Disney_movie_by_woxys.jpg"]renard arctique[/url]. Bref, ce n’était pas le moment, Fleur ne voulait pas, mais c’était comme ça ! En tant que Saran juvénil, elle le contrôlait pas encore ses transformations.
Ce fut donc pour cette raison que, lorsque Cloud se retourna pour vérifier qu’il n’était pas suivit, il ne fit pas de petite fille au minois angélique. Ce fut assez surprenant par contre qu’il ne remarqua pas le petit renardeau au mini museau, à la fourrure toute blanche et à la queue touffu. Il continua donc sa route et Fleur-en-renard trotta à ses côtés en balançant sa queue d’intérêt. Il fallait croire qu’elle était cependant assez subtile parce qu’il ne la remarqua pas. Peu habituée à ce que ses transformations ne génèrent pas des Oh et des Ah d’admirations ( Sa préférée était « Yééé doooonnnt beeennn cuuuuutttteeeee » ), elle agrippa le bas de la tunique de l’homme et tira doucement. Il fallait dire qu’elle n’avait toujours pas trouver Bowen et que l’homme qu’elle suivait l’avait amené dans un endroit dans la ville qu’elle ne connaissait absolument pas et qu’il allait s’engouffrer dans une espèce de maison bizarre qu’elle connaissait encore moins.
Elle tira donc sur le bas de la tunique et attendit. Nul doute que cet homme, des plus sympathique probablement, lui montrerait gentiment le chemin. Peut-être, si elle était très très gentille, il lui donnerait même à manger. Quoi que Fleur ne voyait pas vraiment comment elle pouvait être gentille en forme de renard mais bon... Elle poussa un petit gémissement de renardeau et s’assit sur son arrière-train, la tête légèrement sur le côté dans un air interrogatif. Une fois qu’elle eut bien capté son attention, elle renifla l’air et s’approcha tranquillement, histoire de bien capté qui s’était grâce au message olfactif. Ça sentait le terre, le métal et la sueur. Nulle doute que cette personne était une personne d’action. Fleur le savait parce que à peu près tout le monde au camp des Dragonniers sentait une odeur similaire. Elle savait cependant par son habillement que ça n’en n’était pas un. Il avait un air différent aussi, comme s’il n’était pas originaire d’ici ou en tout cas, de ce coin. Une autre odeur interrogea Fleur. Elle ne l’avait pas senti souvent, juste lorsque les Dragonniers plus vieux se battaient entre eux et qu’il arrivait un accident. Elle n’était encore que tout récemment Écuyère et n’avait jamais été sur un champ de bataille, aussi ne reconnaissait-elle pas encore l’odeur du sang, perceptible sur les vêtements et la peau de Cloud malgré sa propreté. Fleur agrippa à nouveau le bas de tunique et le tira légèrement vers la ruelle. Elle ne voulait pas qu’il rentre dans la maison. Elle ne savait pas pourquoi, mais elle ne lui plaisait pas cette bâtisse. Il y avait quelques choses de bizarre à propos d’elle, mais elle ne pouvait pas nommer quoi exactement. C’était juste un pressentiment, une intuition. Fleur-de-renard s’avança lentement vers lui, peu certaine de son geste, et lui donna des petits coups de nez la main, demandant une caresse. Elle voulait lui montrer qu’elle n’était pas dangereuse. Car oh oh oh ! Mais oui ! C’était un renard ! Un ggrrrraaannnndddd et pppuuuiiiissssaaannnnntt carnivore ! Expert à la chasse ! Avec des dents ! Et des crocs ( c’est la même chose ! ) Et surtout, surtout... des dents et des crocs et des griiiiffffeeesss !!! Fleur était convaincu d’être le plus effrayant prédateurs qui n’existaient pas dans tout Runyc ( absolument ! ) et le fait qu’elle ressemble à une boule de ouate ambulante ne lui avait absolument pas traverser la tête. Bref... Fleur frotta son petit museau contre la main de Cloud. Ce geste amical, elle en était certaine, entraînerait sûrement de sa part une réponse tout aussi positive. Après tout, qui pouvait bien lui résister ?
Eh ! Vous là ! s’écria quelqu’un alors que Fleur allait se frotter contre les jambes de l’inconnu.
Fleur se retourna en sursaut. Quoi quoi ? Elle regarda de qui elle s’agissait et ses yeux s’agrandir de surprise. Ah non ! Pas lui ! Fleur gémit puis montra les dents. Elle pensa à grogner, mais ça n’arrangerait probablement pas la situation. C’était le Monsieur Aux Rats. Ou plus exactement, celui qui s’occupait des pestes et des animaux nuisibles dans la ville. Fleur l’avait rencontré quelques fois en renard. Pour une raison qui lui échappait, il l’avait pourchassé ! Même qu’il avait essayé de la capturer ! L’Écuyère fit la première chose qui lui passa par la tête et se cacha derrière l’homme qu’elle avait suivit jusqu’ici.
Enfin je t’attrape, sale bestionne ! tonna le Monsieur Aux Rats. Hey, dit-il à l’adresse de Cloud. Il est à vous ce chien diforme ? On ne laisse pas les animaux se promener en liberté ici monsieur. Surtout pas les bâtards comme ça. Ça doit être...
Il se renifla en se frottant le bas du nez avec son index.
...plein de maladie, finit-il après avoir contempler son doigt badigeonné.
Fleur adressan des yeux suppliants à l’homme. Elle secoua la tête en signe de négation, révellant son identité anthropomorphiste. Oh non, oh non ! Il ne fallait pas que le Monsieur Aux Rats l’attrape. Sinon, il allait l’amener à la fourrière ! Ou pire encore ! La mettre à bouillir dans un ragoût ( et Fleur n’aimait pas tellement le ragoût ). Si seulement elle avait pu redevenir humaine. Si seulement ! Il fallait que le monsieur qu’elle avait suivit la sorte de là, et vite !
J’aurais pu continuer, mais j’étais tannée et tu attends depuis longtemps donc j’ai décidé de poster quand même.
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Sujet: Une rencontre inhabituelle...[PV Fleur] 